Qu’est-ce que le Bitcoin (BTC) ?
Le Bitcoin est une cryptomonnaie décentralisée présentée en 2008 dans un livre blanc par un individu (ou un groupe d’individus) agissant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Son lancement a lieu en janvier 2009.
Le Bitcoin est une cryptomonnaie pair-à-pair, où toutes les transactions se font entre des participants égaux et indépendants, sans qu’elles aient à être autorisées ou facilitées par un intermédiaire. Le Bitcoin a été créé, selon les mots de Nakamoto, pour que les « paiements en ligne soient directement envoyés d’une partie à une autre sans avoir à passer par une institution financière ».
Des concepts similaires à une devise numérique décentralisée précèdent le BTC, mais le Bitcoin a la particularité d’être la toute première cryptomonnaie à entrer en usage.
Qui sont les fondateurs du Bitcoin ?
Le créateur du Bitcoin est connu sous le pseudonyme « Satoshi Nakamoto ». La véritable identité de l’individu (ou de l’organisation) qui se cache derrière ce nom reste inconnue à ce jour.
Le 31 octobre 2008, M. Nakamoto publie le livre blanc du Bitcoin, qui décrit en détail la manière dont une devise pair-à-pair en ligne pourrait être implémentée. Il propose d’utiliser un « ledger » (ou registre) de transactions regroupé en lots (appelés « blocs ») et sécurisé par des algorithmes cryptographiques. Ce système sera baptisé « blockchain » par la suite.
Deux mois plus tard, le 3 janvier 2009, M. Nakamoto mine le premier bloc du réseau Bitcoin, appelé le bloc genèse. Ainsi naît la première cryptomonnaie du monde.
Même si Nakamoto est le vrai créateur du Bitcoin et l’auteur de sa toute première mise en application, de nombreuses personnes ont par la suite contribué à l’amélioration du logiciel de cette cryptomonnaie en corrigeant les vulnérabilités et en ajoutant de nouvelles fonctionnalités.
Le code source du Bitcoin sur GitHub liste plus de 750 contributeurs, dont les principaux sont Wladimir J. van der Laan, Marco Falke, Pieter Wuille, Gavin Andresen et Jonas Schnelli.
Qu’est-ce qui rend le Bitcoin unique ?
L’avantage principal du Bitcoin vient du fait qu’il soit la première cryptomonnaie qui a été lancée sur le marché.
Il a formé une communauté mondiale, fait naître un nouveau secteur d’activité avec plusieurs millions de passionnés qui créent, des Bitcoins ou d’autres cryptomonnaies, les échangent, les utilisent et y investissent quotidiennement. L’émergence de cette première cryptomonnaie a créé une base conceptuelle et technologique qui a fini par inspirer le développement des milliers de projets concurrents.
L’intégralité du marché des cryptomonnaies – actuellement estimé à plus de 300 milliards de dollars – repose sur l’idéal du Bitcoin : de l’argent qui peut être envoyé et reçu par n’importe qui, n’importe où, sans avoir à passer par des intermédiaires tels que des banques ou des sociétés de services financiers.
Grâce à son caractère pionnier, le BTC reste au sommet de ce marché dynamique après plus d’un d’une décennie d’existence. Même après avoir perdu sa domination jusqu’alors incontestée, il reste la plus grande cryptomonnaie, avec une capitalisation boursière qui fluctue entre 100 et 200 milliards de dollars en 2020, en grande partie grâce à l’omniprésence des plateformes proposant de vrais cas d’utilisation du BTC : les portefeuilles(« wallets »), les plateformes d’échange, les services de paiement, les jeux en ligne et plus encore.
Combien de Bitcoins y a-t-il en circulation ?
La réserve totale de Bitcoins est limitée par son logiciel et n’excèdera jamais 21 000 000 jetons. Les nouveaux jetons sont créés durant le processus de « minage » : comme les transactions sont relayées à travers le réseau, elles sont récupérées par les mineurs et emballées dans des « blocs », qui sont à leur tour protégés par des calculs cryptographiques complexes.
En compensation de l’utilisation de leurs ressources informatiques, les mineurs reçoivent des récompenses pour chaque bloc ajouté à la blockchain. Au moment du lancement du Bitcoin, la récompense était de 50 bitcoins par bloc : ce nombre est « halved », ou réduit de moitié, tous les 210 000 blocs minés, ce qui prend en moyenne quatre ans. En 2020, la récompense de bloc a déjà été réduite trois fois et atteint aujourd’hui 6,25 BTC.
Le Bitcoin n’a pas été préminé, ce qui signifie qu’aucun jeton n’a été miné et/ou distribué aux fondateurs avant d’être publiquement lancé. Néanmoins, durant les premières années d’existence du BTC, la compétition entre mineurs était relativement faible. Elle permettait aux premiers participants du réseau d’accumuler des sommes importantes de jetons en effectuant du minage standard : Satoshi Nakamoto à lui seul est supposé détenir plus d’un million de Bitcoins.
Comment le réseau Bitcoin est-il sécurisé ?
Le Bitcoin est sécurisé par l’algorithme SHA-256, qui appartient à la famille d’algorithmes de hachage SHA-2, utilisée aussi par le Bitcoin Cash (BCH) et d’autres cryptomonnaies.
Où peut-on acheter du Bitcoin (BTC) ?
Le Bitcoin est, à bien des égards, presque synonyme de cryptomonnaie ; on peut l’acheter ou le vendre sur toutes les plateformes d’échange de cryptomonnaies, ce contre des devises fiat ou d’autres cryptomonnaies. Parmi ces marchés, l’on retrouve :
Binance Coinbase Pro OKEx Kraken Huobi Global Bitfinex
Comment utiliser un portefeuille Bitcoin
De nombreux types de portefeuilles Bitcoin existent — web, bureau, papier, pour en nommer quelques une — quel type de portefeuilles vous convient le mieux ?
- Portefeuilles Logiciel
- Portefeuilles Web
- Portefeuilles Multisig
- Portefeuilles Bureau
- Portefeuilles Mobiles
- Portefeuilles Matériels
- Portefeuilles Papier
Dans la section précédente, nous avons vu ce qu’étaient les portefeuilles Bitcoin et en quoi ils diffèrent des comptes bancaires traditionnels que l’on utilise pour se servir de ses devises fiat.
Dans la partie suivante, nous nous pencherons sur les différents types de portefeuilles Bitcoin — logiciels, matériels et papier — et leur mode d’emploi.
En plus de ces trois types principaux, les portefeuilles Bitcoin peuvent utiliser une technologie à clé unique ou multisig. D’autres formes de stockage existent, comme les « hot » ou « cold » : un portefeuille « hot » (ou chaud) est connecté à internet, alors qu’un cold est complètement hors-ligne.
Portefeuilles Logiciel
Les portefeuilles logiciels comprennent les portefeuilles web, bureau et mobile.
Portefeuilles Web
Un portefeuille web permet aux utilisateurs d’interagir avec la blockchain du BTC depuis l’interface de leur navigateur et héberge les clés privées et d’autres identifiants sur un serveur en ligne. Un portefeuille web est donc un hot wallet.
De nombreux portefeuilles web sont hébergés par des tiers, comme des plateforme d’échange de cryptomonnaie, qui permettent aux utilisateur de stocker et d’échanger leurs cryptomonnaies sur une même interface.
La création d’un compte utilisateur sur une plateforme d’échange génère habituellement un portefeuille BTC automatiquement et dans certains cas, une série de portefeuilles supplémentaires pour chaque cryptomonnaie disponible sur la plateforme.
Les avantages d’un portefeuille hébergé sur un échange sont l’accessibilité et son intégration à la fonctionnalité de trading de l’échange.
La création d’un compte est similaire à celle d’autres sites en ligne, même si les utilisateurs devront généralement passer par une vérification Know Your Customer (KYC) en téléversant une forme d’identification officielle.
Néanmoins, les portefeuilles web hébergés sous-entendent que les clés des utilisateurs sont gérées par un tiers, ce qui les rend vulnérables aux cyberattaques — comme les piratages d’un échange — ou aux escroqueries.
C’est pour cette raison qu’il est important de se servir de tous les outils de sécurités mis à disposition par l’échange ou le fournisseur de portefeuille web — y compris l’authentification à deux ou plusieurs facteurs, la gestion de l’accès au retrait ou d’autres outils anti-phishing.
Afin de répondre aux préoccupations des utilisateurs qui doivent céder le contrôle de leurs clés à un tiers, certains portefeuilles web ont migré vers des portefeuilles multisig.
Portefeuilles Multisig
Multisig est l’abréviation de « multisignature » et désigne une technologie de signature digitale qui permet à deux ou plusieurs utilisateurs de signer une transaction de manière digitale.
Un portefeuille Bitcoin standard, web ou autre, utilise une technologie à clé unique, ce qui signifie qu’une clé privée correspondante est nécessaire pour accéder aux fonds.
En revanche, un portefeuille multisig est configuré de telle manière à ce que plus d’un utilisateur doive authentifier les transactions ou accéder aux fonds du portefeuille.
Le multisig atténue la vulnérabilité associée à la clé unique. Le multisig peut également aider les entreprises à gérer les portefeuilles de leur société, ou peut être utilisé comme dépôt fiduciaire.
Portefeuilles Bureau
Un portefeuille bureau est différent d’un portefeuille web puisqu’il se repose sur un logiciel qui s’exécute localement sur un ordinateur. Les portefeuille desktop proposent aux utilisateurs un contrôle total sur leurs clés, stockées dans un fichier wallet.dat.
Pour des raisons de sécurité, il est conseillé de protéger ce fichier par un mot de passe et de s’assurer que votre ordinateur n’a pas de virus ou de malware avant d’installer un portefeuille bureau.
Il est également important de faire une copie du fichier wallet.dat ou d’exporter les clés ou les « seed phrases », ou phrase de récupération, qui vous seront demandées pour récupérer vos fonds, si jamais vous rencontrez des problèmes avec votre ordinateur à l’avenir.
Portefeuilles Mobiles
Les portefeuilles mobile, comme leur nom l’indique, sont lancés depuis une application smartphone qui peut être facilement configurée afin de prendre en charge les transactions Bitcoin par QR code. Certains portefeuilles mobiles sont en réalité la version « application » d’une plateforme d’échange et sont donc associés au même identifiant, portefeuille et compte.
À l’instar des portefeuilles web et de bureau, les utilisateurs de portefeuilles mobile doivent faire attention aux risques apportés par des applications malveillantes ou des malware, tout en prenant soin de sauvegarder leurs clés privées ou leurs phrases de récupération.
Portefeuilles Matériels
Comme nous l’avons vu, les portefeuilles logiciels, bien que pratiques, peuvent être vulnérables face à des risques de sécurité associés à des services en ligne ou des fournisseurs tiers centralisés.
Pour cette raison, les utilisateurs qui cherchent à stocker leurs cryptomonnaies en sécurité sur une longue période (les HODLers) utilisent le plus souvent un portefeuille matériel — qui est donc « froid » puisqu’il n’est pas connecté à internet — une alternative plus sûre.
Un portefeuille matériel ou physique est un petit appareil qui utilise un générateur de nombre aléatoires (RNG) pour générer les clés publiques et privées du portefeuille.
Un portefeuille matériel permet souvent aux utilisateurs de configurer un code PIN pour protéger leur appareil, ainsi qu’une phrase de récupération — appelée parfois « mnemonic seed » — pour récupérer leurs données.
Cette phrase est généralement composée de 24 mots qui servent de sauvegarde des clés privées du portefeuille matériel.
Alors que les portefeuilles physiques sont un peu plus difficile à utiliser que leurs homologues logiciels, ils sont perçus comme étant la méthode la plus sûre pour stocker ses cryptomonnaies, puisqu’ils sont invulnérables aux cyberattaques et aux malwares d’ordinateurs. De nombreux modèles sont accompagnés d’un logiciel bureau qui propose une interface accessible.
Certains portefeuilles matériels peuvent aussi être associés à des échanges décentralisés ou des portefeuilles web, ce qui aide les utilisateurs à surmonter les soucis d’accessibilité et le manque d’intégration à des fonctionnalités de trading.
Portefeuilles Papier
Un portefeuille papier est une autre forme de stockage froid. Il s’agit littéralement d’un bout de papier sur lequel est imprimé l’adresse du portefeuille Bitcoin et la clé privée, sous forme de QR code.
Même s’ils ne présentent pas les mêmes risques que les portefeuilles chauds, les portefeuilles papier présentent de sérieux inconvénients. En plus d’être matériellement fragile — vous pourrez l’imaginer — ils limitent également les utilisateurs en les forçant à transférer tous leurs fonds d’un coup.
Pour ne dépenser qu’une partie des fonds d’un portefeuille papier, les utilisateurs doivent d’abord transférer la totalité de leur solde vers un autre type de portefeuille (web, bureau ou matériel), puis faire leurs dépenses depuis ce dernier.
De plus, si les utilisateurs tentent de transférer une partie des fonds disponibles sur un portefeuille papier vers un autre portefeuille, les fonds restants seront envoyés par défaut à ce que l’on appelle une « adresse de change » sur le protocole Bitcoin. Ils ne resteront donc pas dans le portefeuille papier d’origine. Un malentendu qui peut causer la perte des fonds des utilisateurs si jamais ces derniers n’indiquent pas un nouveau portefeuille papier pour le « change ».
Comment créer une adresse Bitcoin
Tout comme une adresse email garantit l’envoi de vos messages à la bonne personne, une adresse Bitcoin assure l’envoi sécurisé de vos cryptomonnaies.
- Qu’est-ce qu’une adresse Bitcoin ?
- Comment fonctionne la génération d’adresses ?
- Où puis-je stocker une adresse Bitcoin ?
- Astuces pour garder ses cryptomonnaies à l’abri
Alors : vous avez décidé d’acheter du Bitcoin. Mais attendez ! C’est quoi ces histoires d’adresse Bitcoin ? A-t-on besoin d’une clé privée ? Quelle est la place d’un portefeuille Bitcoin dans tout cela ? Voici notre guide complet (mais simple) pour créer une adresse crypto.
Qu’est-ce qu’une adresse Bitcoin ?
Tout comme une adresse email garantit l’envoi de vos messages à la bonne personne, une adresse Bitcoin est essentielle pour que vos cryptomonnaies voyagent sur la blockchain jusqu’au destinataire de manière sécurisée.
Une clé publique est un bout de code cryptographique qui vous permet d’envoyer et de recevoir du BTC. Dans certains cas, il se présente sous forme de QR code.
Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin d’un doctorat en informatique pour commencer à utiliser le réseau Bitcoin. La plupart des plateformes d’échange et des portefeuilles vous créeront une adresse dès que vous aurez acheté du Bitcoin.
Comment fonctionne la génération d’adresses ?
Ce qui est le plus effrayant dans une adresse est sa longueur : entre 26 et 35 caractères alphanumériques. Une adresse BTC commence par « 1 », « 3 » ou « bc1 ».
Les transactions de Bitcoin ne peuvent être annulées ou remboursées, à la manière d’un virement bancaire. Il est donc essentiel de bien vérifier le format de l’adresse avant d’envoyer vos fonds.
Si votre paiement en Bitcoin est envoyé au mauvais portefeuille, vous risquez de rencontrer pas mal de difficultés en essayant de récupérer vos fonds.
Où puis-je stocker une adresse Bitcoin ?
Il est très important de protéger vos clés publiques et privées : plusieurs méthodes existent pour protéger vos Bitcoins des individus malveillants.
- Les plateformes d’échange BTC : les plateformes comme Coinbase et Binance proposent une expérience utilisateur similaire à la connexion à son compte PayPal ou bancaire. Ces portefeuilles mobiles sont disponibles sur Android et iOS. Ils fournissent un historique de transaction complet. Mieux encore, les mots de passe et l’authentification à deux facteurs permettent d’assurer la sécurité de votre compte.
- Portefeuilles physiques : L’un des désavantages d’un portefeuille blockchain en ligne est le risque de se faire voler ses BTC s’ils sont conservés dans ce qu’on appelle un « hot wallet », connecté à internet. Un portefeuille physique entend le cryptage et le stockage de vos cryptomonnaies sur un appareil physique, hors-ligne, en « cold storage ». Un grand nombre de ces produits prennent également en charge d’autres cryptomonnaies comme l’Ethereum.
- Portefeuille papier : Si vous tenez absolument à être vieux jeu, vous pouvez noter votre adresse Bitcoin sur un bout de papier, ou l’imprimer. Cette approche n’est pourtant pas sans risque. Si vous perdez votre portefeuille papier, vos BTC risquent d’être perdus à jamais.
Astuces pour garder ses cryptomonnaies à l’abri
Si vous aviez 50 000$, vous ne les garderiez pas dans votre portefeuille. Alors pourquoi le faire avec vos BTC ?
L’utilisation de plusieurs adresses Bitcoin — ce qui signifie que vos cryptomonnaies ne sont pas toutes au même endroit — peut être une bonne décision.
Les portefeuilles mobiles sont bons pour conserver de faibles quantités de Bitcoin, destinés à d’éventuels achats, mais pour conserver les fonds qu’on ne compte pas toucher sur une longue période de manière sécurisée, il vaut mieux compter sur un portefeuille physique de dernier cri.
Comment envoyer des Bitcoin
Maintenant que vous avez acheté et vendu un peu de Bitcoin, il est temps d’apprendre quelque chose d’autre : envoyer du Bitcoin.
Le Bitcoin (BTC) est un système de paiement électronique pair à pair qui ne passe pas par des intermédiaires, ce qui permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions au delà des frontières. Pour envoyer des Bitcoin, les utilisateur doivent se familiariser avec les bases de l’infrastructure sur laquelle ont lieu les transactions en Bitcoin.
Les portefeuilles Bitcoin
Pour envoyer des Bitcoin (BTC), les utilisateurs ont besoin d’un portefeuille Bitcoin, un outil qui leur permet d’interagir avec la blockchain du Bitcoin.
Bien qu’il soit courant de parler métaphoriquement de portefeuilles BTC qui « conservent » les cryptomonnaies des utilisateurs, il serait plus pertinent de comprendre que les portefeuilles Bitcoin sont utilisés pour générer l’information nécessaire à l’envoi et à la réception de cryptomonnaie via les transactions blockchain.
Il y a principalement trois types de portefeuilles Bitcoin — logiciels, matériels et papier — qui diffèrent tous en termes de fonctionnalité et sécurité. Selon qu’un portefeuille Bitcoin soit connecté ou non à l’internet, il est appelé « hot » ou « cold » (chaud ou froid).
Un utilisateur peut souhaiter envoyer du Bitcoin à un autre utilisateur en guise de paiement ou d’échange, ou alors envoyer du BTC d’un de ses portefeuilles à un autre pour différentes raisons (comme le trading de cryptomonnaies ou le HODLing).
Tout portefeuille peut être utilisé pour envoyer du Bitcoin à tout autre adresse — logiciel, matériel ou papier — tant que l’adresse est bien une adresse Bitcoin et non pas d’une autre cryptomonnaie, comme l’Ethereum (ETH), le Bitcoin Cash (BCH) ou le XRP.
Envoyer du Bitcoin : Points importants
La procédure exacte d’envoi de BTC variera en fonction du type de portefeuille et de fournisseur de portefeuille que vous choisissez d’utiliser.
Dans tous les cas, vous devrez définir le montant de Bitcoin que vous souhaitez envoyer depuis l’interface choisie, qu’il s’agisse d’une application mobile, d’un logiciel, navigateur ou distributeur Bitcoin.
Vous devrez également connaître ou avoir à accès à l’adresse du portefeuille, que vous introduirez en tant qu’adresse de destination du virement.
Notez qu’un utilisateur peut se servir de son portefeuille Bitcoin pour générer plusieurs adresses de portefeuille, chacune associée à sa propre clé privée. Cette clé privée ne change pas et doit être strictement confidentielle, alors que l’adresse du portefeuille qui y est associée sera publiquement visible à quiconque depuis la blockchain du Bitcoin.
Pour simplifier ce processus, certains fournisseurs de portefeuilles logiciels (et papier) permettent aux utilisateurs de scanner un QR code pour accéder à l’adresse du destinataire. Certains fournisseurs permettent même aux utilisateur d’entrer une adresse mail associée à l’adresse du portefeuille du destinataire.
Si cette option de QR code ou d’adresse mail n’est pas proposée, vous devrez vérifier minutieusement les caractères alphanumériques composant l’adresse Bitcoin du destinataire pour vous assurer que les informations sont correctes. Comme vous le feriez pour un virement bancaire traditionnel.
Notez que lorsqu’un même utilisateur envoie du Bitcoin entre deux portefeuilles logiciels hébergés sur une plateforme d’échange de cryptomonnaies — entre leur portefeuille Coinbase et Coinbase Pro, par exemple — la fonctionnalité envoyer du Bitcoin peut être remplacée par déposer/recevoir du Bitcoin.
Lorsqu’ils envoient du BTC depuis un portefeuille matériel, comme un ledger Nano S, les utilisateurs doivent utiliser un logiciel qui leur permettra d’interagir avec l’appareil.
Parfois, lorsqu’on envoie du BTC, on peut être amené à choisir le montant des frais de transaction. En général, plus les frais de transaction sont bas, plus il faudra de temps pour confirmer la transaction sur la blockchain Bitcoin.
Qu’est-ce qu’un Mempool ?
En étudiant le fonctionnement des transactions Bitcoin, vous tomberez sûrement sur le terme de « mempool », mélange des mots « mémoire » et « pool ».
Un mempool est un registre de l’ensemble des transactions BTC qui n’ont pas encore été validées par un mineur et ajoutées au bloc suivant sur la blockchain. Un mempool est stocké temporairement sur chaque nœud individuel du réseau et fonctionne (métaphoriquement) comme une sorte de salle d’attente pour les transactions Bitcoin à confirmer.
Les transactions du mempool sont actualisées à chaque fois qu’un nouveau bloc est ajouté à la blockchain. Les transactions en attente des mempool seront traitées lorsqu’elles auront atteint le seuil minimum de frais de transaction. Pas avant.
Les transactions moins prioritaires du mempool, comme celles à frais réduit, devront donc souvent « attendre » plus longtemps avant d’être traitées et confirmées.
Comment miner du Bitcoin
Bien qu’on ne puisse plus miner du Bitcoin à la maison, il y a d’autres moyens d’entrer dans le minage de cryptomonnaies sans pour autant se ruiner.
- Le fonctionnement des transactions sur le réseau Bitcoin
- Qu’est-ce qu’un taux de hachage ?
- Qu’est-ce qu’un rig de minage Bitcoin ?
- Les principaux types de rigs de minage
- Les alternatives : les pools de minage et le minage cloud
- Devriez-vous vous lancer dans le minage de Bitcoin ?
- Quelles sont les opportunités de minage d’altcoins ?
Le minage de BTC devient de plus en plus difficile avec le temps. Aux débuts des cryptomonnaies, n’importe qui pouvait miner de nouvelles cryptomonnaies avec son ordinateur portable — en retour de 50 BTC pour chaque nouveau bloc vérifié en résolvant des problèmes mathématiques complexes. (Cette récompense de bloc ne valait que 50$ à l’époque et personne ne savait jusqu’où sa valeur pouvait grimper)
De nos jours, la vie des mineurs de Bitcoin n’est plus si facile. Les récompenses de bloc sont réduites de moitié tous les quatre ans environ — le nombre de Bitcoin qui entre en circulation est passé à seulement 6,26 BTC par bloc. Néanmoins, les transactions Bitcoin doivent toujours être vérifiées, ce qui signifie que les frais de transaction sont le principal gagne pain des mineurs.
Nous expliquerons le fonctionnement du minage de Bitcoin, déterminer les ressources informatiques nécessaires au fonctionnement de la blockchain et jeter un coup d’œil à d’autres systèmes proof-of-work où le matériel de minage peut être mis à profit.
Le fonctionnement des transactions sur le réseau Bitcoin
Avant de plonger dans la technologie qui se trouve derrière la production de nouveaux Bitcoin, découvrons comment un bloc de Bitcoin est miné.
Comme vous le savez (peut-être) déjà, la blockchain héberge les registres de transaction complets du Bitcoin, depuis son tout premier bloc miné en 2009. Au fil des ans, une chaîne de blocs a été créée, ce qui rend les transactions presque impossible à éditer. Pour modifier les informations d’une transaction, chaque bloc qui les suit devrait être recalculé — ce qui prendrait une quantité folle de ressources informatiques.
L’un des principaux avantages d’un registre (ou ledger) public est qu’il empêche les doubles transactions — un même Bitcoin ne pourra donc pas être utilisé deux fois dans une transaction. Les billets de banque empêchent les doubles transactions car on doit physiquement tendre un billet de 50$ avant de recevoir un jeu vidéo, ce qui veut dire qu’on ne peut pas utiliser le même billet pour acheter des chaussures dans la boutique d’en face.
Bref, revenons au processus de minage de BTC. Un nouveau bloc est créé toutes les 10 minutes. Cela signifie qu’environ six fois par heure, les mineurs de Bitcoin s’affrontent massivement pour recevoir une récompense de bloc.
Le minage nécessite beaucoup de ressources informatiques. L’heureux validateur de bloc est donc celui qui a résolu un problème mathématique avant le reste du réseau. (C’est toute la logique derrière le proof-of-work, puisque la puissance de calcul nécessaire décourage les attaques de types déni de service (DoS).
La résolution du puzzle signifie qu’un nouveau bloc de 1 Mo est formé. Les transactions en Bitcoin qui sont en attente de confirmation sont ensuite pêchées d’un mempool. Le mineur de Bitcoin est susceptible de prioriser les utilisateurs de Bitcoin prêts à payer des frais plus élevés dans leur bloc de transactions.
Ce nouveau bloc inclut aussi ce qu’on appelle une « transaction coinbase ». Voilà comment les mineurs de Bitcoin obtiennent les 6,25 BTC en guise de récompense pour leurs efforts, en plus des frais de transaction de chaque paiement compris dans leur bloc.
Waouh. Il se passe beaucoup de choses en 10 minutes. Maintenant que l’on sait plus ou moins comment fonctionne le minage de BTC, entrons dans le vif du sujet. Vous aurez peut-être besoin d’une tasse de café pour cette partie.
Qu’est-ce qu’un taux de hachage ?
Le taux de hachage est un baromètre crucial pour indiquer la santé de la blockchain du Bitcoin. En bref, ceci est un aperçu de la puissance de calcul actuellement mise au service du réseau Bitcoin.
Pour faire court, le taux de hachage nous indique la puissance de calcul que les mineurs de Bitcoin sont prêts à consacrer au traitement des transactions de bloc. Plus les niveaux de hachage sont élevés, plus la blockchain est sécurisée.
Afin d’assurer le minage constant de cryptomonnaie avec la génération d’un nouveau bloc toutes les dix minutes, la difficulté de minage sur la blockchain est régulièrement ajustée, toutes les deux semaines environ. Si le taux de hachage était à élevé mais que les problèmes mathématiques à résoudre étaient trop compliquées, les nouveaux BTC entreraient en circulation trop vite. (Des problèmes mathématiques plus complexes créeraient des problèmes similaires)
Dans la prochaine partie de notre guide éblouissant, nous verrons le kit nécessaire au minage de Bitcoin.
Qu’est-ce qu’un rig de minage Bitcoin ?
En bref, un rig de minage est une installation haut de gamme spécialement conçue pour le minage de nouveaux Bitcoin.
Des unités de traitement dernier cri visent à produire les taux de hachage les plus élevés, ce qui augmente les chances des mineurs de résoudre les problèmes mathématiques en premier.
Plusieurs sociétés fabriquent du matériel de minage de Bitcoin, mais il est aussi possible de construire le sien. Le coût de l’électricité doit absolument être pris en compte, puisque vous risquez de dépenser davantage en électricité que vous ne recevrez en récompense de bloc.
Les principaux éléments d’un rig de minage Bitcoin sont la carte mère, une carte graphique fiable (Nvidia et AMD sont les deux fournisseurs majeurs), une source d’alimentation résiliente, une solution de refroidissement pour éviter que votre installation ne surchauffe, un processeur fiable et un châssis robuste qui maintienne le rig en place et qui le protège de la poussière.
Les principaux types de rigs de minage
Jetons un coup d’œil aux rigs de minage les plus communs du marché. Chaque type de matériel de minage Bitcoin présente ses avantages et ses inconvénients.
- Le minage ASIC. C’est l’abréviation de Application-specific integrated circuit (ou circuit intégré spécifique à l’application). Ces appareils ont pour seul but le minage de Bitcoin et d’autres cryptomonnaies. Cet équipement se présente sous différentes formes et certains kits sont plus chers que d’autres. Ils sont particulièrement avantageux grâce à leur capacité de fournir une puissance de calcul immense tout en réduisant les coûts de l’électricité.
- Le minage Scrypt. Cette approche du minage est surtout populaire sur la blockchain du Litecoin. Elle a été conçue pour améliorer l’algorithme de hachage SHA-256. Avec Scrypt, les mineurs doivent générer des nombres aléatoires le plus rapidement possible et les stocker dans un emplacement du RAM. Cette approche est particulièrement adaptée aux mineurs qui possèdent des GPU (ou processeurs graphiques) puissants et peut équilibrer le terrain en réduisant l’avantage des mineurs ASIC.
- Le minage GPU. Cette approche semble être la plus populaire parmi les fermes de minage. Ici, les cartes graphiques sont utilisées pour miner des données à partir de la blockchain. Bien qu’elles soient efficaces, les cartes graphiques peuvent s’avérer très coûteuses et peuvent rapidement devenir obsolètes à mesure que les normes changent. Elles sont également difficile à entretenir, puisqu’il est essentiel d’avoir un système de refroidissement et une source d’alimentation fiable.
- Le minage CPU. En de simples termes, il s’agit de miner des cryptomonnaies à partir de votre ordinateur. C’est une approche simple et peu coûteuse mais peu pratique si l’on compte miner du BTC. Cette méthode est plutôt réservée aux altcoins. Dans certains cas, vous trouverez des logiciels de minage qui fonctionneront en arrière plan et se serviront de la puissance de calcul disponible sur votre ordinateur pour miner des cryptomonnaies.
Les alternatives :
Les pool de minage et le Cloud mining
Il y a d’autres alternatives aux grandes dépenses sur tout ce matériel de dernier cri. Comme le suggère leur nom, les pools de minage consistent à combiner votre puissance de calcul avec celles des autres pour augmenter vos chances de vérifier un nouveau bloc. En cas de réussite, la récompense de bloc est ensuite partagée avec tous les membres du groupe.
Une autre alternative est le cloud mining. Plutôt que de rassembler tout le matériel par vous même, vous pouvez acheter de la puissance de calcul depuis des fermes de minage à distance. C’est comme si vous aviez investi dans une opération sophistiquée et que vous touchez une partie du profit réalisé. Même s’il existe des entreprises légitimes qui vendent de la puissance de calcul de cette manière, il faut faire attention aux escroqueries. Et même si cette approche ne nécessite pas beaucoup d’entretien de votre part, vous risquez tout de même de signer un contrat qui entraînera des frais mensuels élevés. Cela peut finir par réduire vos profits, voire même vous apporter des pertes.
Devriez-vous vous lancer dans le minage de Bitcoin ?
Malheureusement, le minage de Bitcoin est loin d’être simple. Il utilise une quantité folle d’électricité. (La blockchain engloutit jusqu’à 68,13 terawatt-heures de puissance chaque année, soit l’équivalent de la République Tchèque, un pays qui compte 10,7 millions habitants. Une seule transaction consomme l’équivalent de ce qu’un foyer américain dépense en 20 jours. Selon une étude réalisée par Digiconomist.
Le minage de Bitcoin peut toutefois être rentable, surtout dans les zones où le coût de l’électricité est faible. Les niveaux de rentabilité sont également dictés par le cours du Bitcoin. Tous ces efforts ne vaudraient pas la peine si le Bitcoin était estimé à 4000$ Se lancer dans le minage alors que la difficulté de minage est faible est également un bon moyen de toucher pas mal de crypto.
Quelles sont les opportunités de minage d’altcoins ?
Bien sûr, vous pouvez aussi mettre votre équipement à profit sur des blockchain plus petites. (Cela dit, il faut rappeler que la blockchain de l’Ethereum est en train de sortir de son mécanisme de consensus proof-of-work et que l’ETH ne pourra donc plus être miné dans quelques mois).
Le Dogecoin est un exemple d’altcoin qui utilise l’approche Scrypt, ce qui signifie qu’il est incompatible avec le matériel de minage Bitcoin SHA-256.
Parmi les alternatives, on compte le Litecoin, le Monero et le Zcash qui dépendent tous d’un mécanisme de consensus proof-of-work.